- Recherche
Soutenance de thèse : Pierrick GERVAL
-
Le 21 novembre 2025 de 14:00 à 18:00false false
-
Campus Tertre - Bâtiment Tertre
Salles 65-67
Le CRHIA a le plaisir d'annoncer la soutenance de thèse de Pierrick GERVAL, doctorant en Histoire médiévale
Directeur de thèse : Annick Peters-Custot
Co-directrice : Béatrice Casseau - PU Emerite - Sorbonne Université
Membres du jury :
Résumé de la thèse :
La notion de transgression est issue de l’anthropologie et elle peut être adaptée au contexte de l’histoire byzantine. La guerre est considérée à Byzance comme une activité peccamineuse. L’idéologie impériale fait de l’empereur un artisan de la paix (eirènopoios) et le christianisme condamne les guerres entre chrétiens. Pourtant, tout au long de la période, l’Empire eut à faire face à de multiples menaces dont certaines ont remis son existence en question. C’est par l’étude comparée des sources normatives (corpus juridiques et traités militaires) et des sources narratives (chroniques et histoires) qu’il est possible de concevoir le rapport de la société à la violence et de déterminer les pratiques hors normes en temps de guerre. Ces recherches permettent de montrer que le regard sur ce qui relève de la transgression diffère selon le type de normes interrogées : l'indiscipline est une transgression, en droit, des normes de comportements attendues des soldats ; le massacre indistinct d'individus sans défense est moralement réprouvé, car assimilé à la cruauté ; la profanation des corps, des objets et des espaces sacrés apparaît comme hautement transgressive, du point de vue des élites ecclésiastiques byzantines.
Co-directrice : Béatrice Casseau - PU Emerite - Sorbonne Université
Membres du jury :
- Isabelle Pimouguet-Pédarros - PU - Université de Nice-Côte d'Azur
- Salvatore Consentino - PU - Université de Bologne - Italie
- Jean-Claude Cheynet - PU Emérite - Sorbonne Université
- Vivien Prigent - Directeur de recherches HDR - Collège de France
Résumé de la thèse :
La notion de transgression est issue de l’anthropologie et elle peut être adaptée au contexte de l’histoire byzantine. La guerre est considérée à Byzance comme une activité peccamineuse. L’idéologie impériale fait de l’empereur un artisan de la paix (eirènopoios) et le christianisme condamne les guerres entre chrétiens. Pourtant, tout au long de la période, l’Empire eut à faire face à de multiples menaces dont certaines ont remis son existence en question. C’est par l’étude comparée des sources normatives (corpus juridiques et traités militaires) et des sources narratives (chroniques et histoires) qu’il est possible de concevoir le rapport de la société à la violence et de déterminer les pratiques hors normes en temps de guerre. Ces recherches permettent de montrer que le regard sur ce qui relève de la transgression diffère selon le type de normes interrogées : l'indiscipline est une transgression, en droit, des normes de comportements attendues des soldats ; le massacre indistinct d'individus sans défense est moralement réprouvé, car assimilé à la cruauté ; la profanation des corps, des objets et des espaces sacrés apparaît comme hautement transgressive, du point de vue des élites ecclésiastiques byzantines.
Mis à jour le 14 octobre 2025.